L’implication du territoire : les installations d’énergies renouvelables
Que prend-on en compte ?
Cet indicateur illustre l’engagement des habitants et des collectivités dans la mise en œuvre d’installations productrices d’énergies renouvelables, en comptabilisant la puissance cumulée de ces installations.
Les sources d’énergie prises en compte sont la biomasse, le solaire thermique et le solaire photovoltaïque (le Grand Lyon comprend également un gisement d’hydroélectricité déjà exploité à plus de 99 %).
Qu’apprend-on ?
En 2008, la production d’énergie renouvelable est estimée à 110 000 tonnes équivalent-pétrole, soit l’équivalent de 3 % de la consommation énergétique du territoire. La production a augmenté de 14 % depuis 1999.
représente les trois quarts de la production, grâce à trois centrales installées sur le Rhône et la Saône. L’incinération de la partie organique des ordures ménagères arrive en second rang et alimente deux réseaux de chaleur urbains.
La production d’énergie à partir du bois arrive en troisième position, essentiellement dans le cadre de très grosses chaufferies desservant des réseaux de chaleur urbains.
Les émissions de gaz à effet de serre évitées de la sorte sont estimées à 156 000 tonnes de CO2 par an compte tenu des installations recensées mi-2008. Cette valeur a augmenté de 42% depuis 2000, grâce notamment au passage au bois de deux grosses chaufferies urbaines, par substitution à des combustibles fossiles très carbonés.
Le territoire du Grand Lyon dispose d’un potentiel important pour l’énergie solaire. Il résulte d’un bon ensoleillement moyen et de la surface de toiture de l’agglomération.
En matière de bois-énergie, le potentiel sur l’existant se situe principalement dans l’évolution des approvisionnements des réseaux de chaleur existant. Le grand éolien et la géothermie profonde ne sont pas représentés sur le territoire, faute de potentiel.
Source : Agence locale de l’énergie de l’agglomération lyonnaise