L’exposition de la pollution à la pollution de l’air : le nombre annuel de jours de bonne qualité de l’air

Que prend-on en compte ?

Deux types d’atteintes à la qualité de l’air sont à distinguer. D’une part, les pics de pollution, qui peuvent avoir une influence sur la santé, surtout chez les personnes fragilisées. D’autre part, les pollutions chroniques, plus faibles mais quotidiennes, avec des effets à moyen et long terme sur la santé.
La qualité quotidienne de l’air est suivie par le réseau de 26 stations de mesure de COPARLY. L’indice ATMO caractérise la qualité quotidienne de l’air. Bâti sur une échelle de 1 à 10, il est déterminé à partir des niveaux des quatre principaux polluants atmosphériques (voir la page suivante). Les valeurs de 1 à 4 qualifient un air de bonne qualité, au-delà la qualité est moyenne à mauvaise.
Quatre composés permettent le calcul de l’indice ATMO : le dioxyde de soufre ou SO2 (d’origine industrielle), les poussières ou PM10 (d’origine industrielle, liée au transport et au chauffage), le dioxyde d’azote ou NO2 (lié aux transports, aux activités de combustion et de chauffage) et l’ozone ou O3 (polluant secondaire principalement lié aux transports).

 

Qu’apprend-on ?

D’une année à l’autre, la qualité de l’air n’apparaît bonne que deux jours sur trois, avec des années particulièrement mauvaises en 2003 et en 2007.
En matière de pics de pollution, les résultats observés vont dans le même sens. Les valeurs-limites fixées par la réglementation pour les oxydes d’azote et les poussières sont dépassées chaque année, avec un nombre de jours de dépassement toujours supérieur aux objectifs réglementaires (respectivement 18 fois par an et 35 jours par an).
La situation est très variable pour l’ozone mais le nombre de jours de dépassement reste également supérieur aux objectifs réglementaires (valeur cible de 25 jours par an). Concernant le dioxyde de souffre, le nombre de jours avec dépassement des valeurs-limites est par contre très limité : ce polluant n’est plus problématique dans l’agglomération lyonnaise.
Source : COPARLYCARTE1