La pression sur les nappes phréatiques : le taux de mobilisation de la ressources en eau potable

 Que prend-on en compte ? 

L’indicateur est calculé en rapportant chaque année la production moyenne journalière du mois, ayant donné lieu au plus fort prélèvement, au volume journalier maximum exploitable à dire d’expert par les captages en eau du Grand Lyon sur le site de Crépieu-Charmy (450 000 m3 quotidiens).
Crepieu-Charmy assurant 98 % de la production en eau potable du Grand Lyon, cet indicateur intègre la quasi-totalité des volumes pompés par la collectivité, quels qu’en soient les usages (consommation des habitants, nettoyage de voiries…), et illustre ainsi la pression exercée sur les nappes phréatiques de l’agglomération. Il faut toutefois noter que cet indicateur n’intègre pas les pompages privés (particuliers, agriculteurs, industriels).

 Qu’apprend-on ? 

La valeur de 80 % est à retenir comme seuil à ne pas dépasser : au-delà de cette valeur il n’y a plus guère de marge de manœuvre en cas de pic de consommation (par exemple en période estivale).
Le taux de mobilisation de la ressource en eau potable oscille selon les années entre 60 et 74 %, soit des valeurs nettement en-deçà du seuil de 80 %. L’année 2003, année de canicule, fait figure d’exception, avec une pointe à 80,2 %. Les valeurs observées depuis 2007 sont significativement inférieures aux précédentes : cette baisse s’explique pour moitié par le comportement des habitants (plus sobres en eau : 62 m3/habitant) et pour l’autre moitié par un effort d’entretien et surveillance des réseaux (répression plus forte des vols d’eau, amélioration de la détection des fuites et modifications de l’usage de l’eau par exemple pour le nettoiement des rues).
Cet indicateur indique ainsi une pression de la collectivité modérée sur les nappes et permet d’envisager sous de bons augures, en matière de consommation d’eau, l’accueil de nouveaux habitants.

Sources : Grand Lyon – Direction de l’Eau

 

 mobilisation ressource eauconosmmation d'eau