La consommation énergétique du territoire

Que prend-on en compte ? 

Dès 1990, les consommations d’énergie du territoire du Grand Lyon ont fait l’objet de travaux d’estimation, avec une précision croissante, en croisant des données d’activité ou d’équipements avec des hypothèses de consommations unitaires. La modélisation la plus récente a été réalisée par COPARLY pour la période 2000-2006, parallèlement à la quantification des émissions de CO2.
Qu’apprend-on ? 

En 2006, la consommation énergétique du territoire représente en moyenne 2,7 tonnes équivalent-pétrole (Tep) par habitant, avec une nette prédominance du gaz, des carburants liquides puis de l’électricité.
Tous types d’énergie confondus, deux faits sont à distinguer, en gardant cependant en mémoire les évolutions des protocoles d’estimation.
Entre 1990 et 2000, les consommations énergétiques augmentent fortement, avec un rythme bien plus élevé que la croissance de la  population (3 % de 1990 à 1999). De 2000 à 2006, l’augmentation se poursuit mais à un rythme bien moindre : 3% de hausse, alors que dans les mêmes temps la population a crû de 5 %.
Le secteur d’activité le plus énergivore reste l’industrie. Néanmoins, la part de l’habitat a fortement crû depuis 1990 par l’accroissement du parc de logements et l’augmentation du niveau de leur équipement. La part des transports reste élevée, liée à l’augmentation du trafic : aux entrées et sorties du Grand Lyon, le trafic a augmenté de 2 % par an en moyenne entre 1990 et 2005.
En 2006, la facture énergétique de l’agglomération s’est élevée à 2,8 milliards d’euros. Le principal poste est constitué par l’industrie (42%),  les bâtiments (20.5%), puis les transports (20.5%) et cette facture se répartit pour moitié pour les entreprises et pour moitié pour les ménages. L’objectif d’une baisse de 20 % des consommations d’ici à 2020 signifie ainsi une économie annuelle de 40 millions d’euros pour les ménages et autant pour les entreprises…

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