Mobilité durable
Lorsqu’on comptabilise le transport des marchandises et celui des personnes, l’empreinte écologique du secteur transport représente 1,2/ha/an/habitant, soit environ ¼ de l’empreinte globale d’un habitant du Grand Lyon. Le transport routier produit près d’un tiers des émissions de CO2 de l’agglomération lyonnaise. La mobilité responsable est ainsi un enjeu majeur du développement durable. Les orientations et projets pour une mobilité et un transport plus durables sont formalisées par le Plan de Déplacements Urbains et le
Lors de la dernière enquête ménage, pour la première fois ont été constatés un ralentissement de la part de la voiture et d’une augmentation de la part TC et modes doux dans les déplacements dans l’aire urbaine de Lyon (passés respectivement de 13% et 1,1% des déplacements en 1995 à 15,3% et 2,2 % en 2006).
L’aménagement du territoire à long terme intègre cet enjeu : le Grand Lyon favorise un développement multipolaire qui s’appuie sur les lignes fortes de transport en commun et la valorisation d’une trame verte, à travers le SCOT (schéma de cohérence territoriale approuvé en 2010).
Quelques exemples d’actions :
– 4000 vélov, 340 stations
– le projet FREILOT pour l’efficacité énergétique du transport de marchandises en ville
– une dizaine de Plans de Déplacements Inter-Entreprise
– Plateforme mobilité emploi et insertion
– Autolib, l’autopartage à Lyon
– Aménagement d’un tube du tunnel de la Croix Rousse pour les bus et vélos
– le projet REAL porté par la Région Rhône-Alpes, qui permet d’améliorer les TER et l’intermodalité au niveau des gares (aménagements gare part-Dieu, création gare Jean Macé, aménagement de 33 gares dans l’agglomération)
– et bien sûr le développement du réseau de transports en commun porté par le Sytral