Habitat durable
- Le logement
Afin que chaque habitant du Grand Lyon, quels que soient ses revenus et l’endroit où il habite, puisse disposer d’un logement adapté à ses besoins et à sa capacité financière, la Communauté urbaine travaille avec l’ensemble des partenaires concernés : l’Etat, les communes, les organismes HLM, les associations, les organismes constructeurs et bailleurs. L’action du Grand Lyon concerne aussi bien les logements publics que privés, en location ou en accession, le parc ancien que les copropriétés plus récentes, les sites en difficulté mais aussi tous les quartiers de la ville.
Dans l’agglomération lyonnaise, le bâtiment (logement et tertiaire réunis) produit près d’un tiers des émissions de CO2. L’enjeu est donc de concilier un habitat qui réponde au mieux aux besoins des grands-lyonnais, tout en diminuant son empreinte écologique en construisant des batiments plus durables. Ainsi, le Grand Lyon a mis en place un référentiel « habitat durable », qui est imposé aux promoteurs publics et privés dés lors que le Grand Lyon est partie prenante (ZAC, vente de terrain avec cahier des charges ou subvention via les aides à la pierre). Dans la même logique, le Grand Lyon a mis en place un référentiel « tertiaire durable ».
Le principal objectif de ces référentiels est d’amener l’ensemble des acteurs de la construction intervenant dans l’agglomération (maîtres d’ouvrages, concepteurs, entreprises…) à mettre en ouvre dès la conception de chaque opération les mesures nécessaires pour répondre aux principaux enjeux suivants : limiter les émissions de gaz à effet de serre, diminuer les consommations d’énergie et d’eau, recourir aux énergies renouvelables, assurer une gestion économe des bâtiments dans la durée, et leur donner une valeur d’usage accrue.
Depuis la mise en application de ces référentiels, le Grand Lyon comptabilise début 2011, en phase programmation, étude ou livrés, 12 500 logements et 268 000 m² SHON de bureaux qui suivent une démarche de qualité environnementale, avec une règlementation thermique d’avance lors de leur réalisation.
Quelques exemples d’actions :
– Principales réalisations appliquant ces référentiels (suivies par l’ALE Agence locale de l’énergie)
– Autres exemples de réalisation de bâti durable
– Des projets exemplaires de bâtis durables : Confluence, Carré de Soie, Porte des Alpes…
Les retours d’expérience fortement médiatisés des premiers exemples d’éco quartiers (en Grande Bretagne, Allemagne ou Europe du Nord) ont permis de faire connaître au grand public, en France, le concept d’éco quartier ou quartier durable. Le Grenelle de l’environnement a relayé fortement cette notion d’écoquartier.
Le Grand Lyon a mis en place dès 2005 sur la plupart de ses projets urbains, comme les énergies renouvelables, au moindre impact environnemental possible. Elle a été alimentée par des
préconisations du Conseil de Développement
La volonté du Grand Lyon n’est pas de se limiter à réaliser un éco quartier exemplaire, qui permettrait de satisfaire les exigences de la loi issue du Grenelle, mais bien de mettre en place une manière de concevoir des projets urbains, respectueuse de leur environnement, économe en ressources et préservant la santé et la qualité de vie de ses habitants, qui bénéficie à l’ensemble du territoire. C’est pourquoi la communauté urbaine a produit un
Référentiel « Ville et quartiers durable ».
Quelques exemples d’actions :
Citons, parmi les projets qui ont été conduits en application de ce dispositif, l’opération de renouvellement urbain de la Duchère, le projet du carré de Soie, l’opération Lyon Confluence, le projet urbain de Sathonay camp (ZAC Castellane) qui justifient tous d’un haut niveau d’exigences environnementales. L’opération Lyon Confluence fait ainsi partie des 10 éco quartiers français recensés à ce jour par le ministère du développement durable ; cette opération participe au
Projet européen Concerto Renaissance
Cependant cette démarche ne doit pas seulement concerner les nouveaux projets mais s’appliquer également aux quartiers existants. Dans cet objectif, une expérimentation a été lancée sur le quartier Sainte Blandine, dans le 2° arrondissement de Lyon. Il s’agit de réfléchir à l’éco-rénovation de ce quartier en intégrant toutes ses composantes (logement, équipements publics, tertiaire, espaces publics, gestion urbaine) avec une attention particulière aux bâtiments privés d’habitation.