La part de la voiture dans les déplacements des résidents du Grand Lyon
Que prend-on en compte ?
Les déplacements automobiles sont une des principales sources de pollution de l’air de l’agglomération lyonnaise, d’émission de gaz à effet de serre et une source non négligeable de consommation d’espace (occupation des voiries). La répartition des modes de déplacements est connue grâce aux enquêtes dites ménages-déplacements, réalisées tous les 10 ans environ. Elles mesurent des évolutions de fond correspondant à des changements de comportements importants. Ces enquêtes ont été menées en 1986, 1995 et 2006 (5700 foyers au sein du Grand Lyon en 2006).
L’indicateur porte uniquement sur les résidents du Grand Lyon. Il est exprimé en part des voitures dans le nombre de déplacements et dispose d’une valeur-objectif pour 2005 de 51 % de part des voitures (Plan de Déplacements Urbains de l’agglomération lyonnaise).
Qu’apprend-on ?
L’enquête de 1995 a mis en évidence une forte augmentation de la part de la voiture. En revanche, l’enquête de 2006 montre une inversion positive : le nombre de déplacements en voiture est en nette baisse, passant sous la barre de 51 %, objectif fixé par le Plan de déplacement urbain. Cette évolution s’observe particulièrement sur les courtes distances.
Parallèlement, la part des transports en commun progresse nettement. Ceux-ci sont particulièrement compétitifs en zone urbaine, avec une vitesse commerciale moyenne de 18 km/h en 2007. Dans l’agglomération, le métro se place en tête des usages.
Les résultats précédents, exprimés en nombres de déplacements, sont également à considérer au regard de la répartition des distances parcourues. Si la voiture y apparaît encore très nettement majoritaire (63 %), les transports en commun urbains figurent en seconde place avec près du quart des kilomètres réalisés.
Sources : SYTRAL – Grand Lyon