Les émissions de gaz à effet de serre du territoire
Que prend-on en compte ?
Les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines, et en premier lieu celles issues de ressources énergétiques fossiles, sont attestées comme une menace planétaire, responsable d’évolutions climatiques. La loi de Programmation fixant les Orientations de la Politique Énergétique de la France du 13 juillet 2005 a établi l’objectif d’une division par 4 des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050 (par référence à 2000) et en janvier 2007 la Commission Européenne a fixé l’objectif d’une réduction de 20 % d’ici à 2020.
Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) ont été calculées à l’échelle du Grand Lyon pour les années 2000 à 2006. Il s’agit des émissions dites « directes » : celles réalisées dans l’agglomération à partir de sources fossiles.
Ces travaux de quantification ont été confiés à COPARLY aujourd’hui Air Rhône-Alpes , en s’appuyant sur son expérience de suivi des polluants atmosphériques. Les émissions indirectes, liées à la production des biens importés dans l’agglomération, ne sont pas encore prises en compte, de même que les autres principaux gaz à effet de serre (méthane et protoxydes d’azote).
Sources : Air Rhône-Alpes
Qu’apprend-on ?
Les émissions du territoire du Grand Lyon représentent, en 2006, 7,6 millions de tonnes de CO2, soit en moyenne 6 tonnes rapportées au nombre d’habitants. De 2000 à 2006, les émissions de CO2 apparaissent stables, ce qui est un signal positif car la population du Grand Lyon a augmenté de près de 5 % dans les mêmes temps.
Les émissions de CO2 se répartissent entre quatre principaux secteurs, dont les parts relatives sont stables d’une année à l’autre.
Les activités industrielles arrivent en tête. Le Grand Lyon compte 18 sites très émetteurs, soumis au plan national d’allocation des quotas, pour un total de 1,8 millions de tonnes de CO2 par an. Les industries hors quotas ne sont pas en reste avec 1,5 millions de tonnes par an. Le trafic routier arrive en seconde position après l’industrie. Les véhicules particuliers sont à l’origine de plus de 60% de ces émissions. Les émissions du secteur résidentiel résultent à 90 % du chauffage.