Dispositif de soutien aux communes pour la stérilisation des chats errants
Une première pierre à l’édifice : le rapport sur la condition animale
La Métropole souhaite s’investir dans les questions de bien-être animal. La première étape a consisté en la réalisation d’un état des lieux sur le sujet, assorti de propositions, par Nathalie Dehan. En découle la prise en compte d’un problème récurrent dans nos villes et bourgs : la gestion des populations de chats errants.
Le chat, animal de compagnie plébiscité, est souvent délaissé en raison de son indépendance, ce qui contribue à la dégradation de ses conditions de vie (ressources alimentaires en diminution, contagions, luttes territoriales…) et ne permet pas de maîtriser sa reproduction. Les chats non stérilisés peuvent se reproduire très rapidement : un couple peut engendrer 20 000 individus en 4 ans.
Cette situation a aussi des impacts en matière de biodiversité : le chat est un prédateur des reptiles et des oiseaux dont la population décline. Les chats errants en milieu urbain partagent un territoire assez exigu comparativement aux normes de l’espèce : leur présence impacte par conséquent davantage la faune locale.
Il est donc important de réguler les populations de félins en promouvant le statut du chat libre : stérilisé, identifié, placé sous la protection de la commune ou d’une association, les chats ont alors une vraie place dans la ville.
Une aide de la Métropole pour les communes volontaristes
La Métropole souhaite soutenir les communes pour que les chats libres soient plus nombreux au travers d’un dispositif favorisant l’augmentation des stérilisations, selon des organisations propres à chaque territoire. En parallèle, la structuration d’un réseau d’acteurs permettra à chacun de trouver plus facilement son interlocuteur : commune, association ou vétérinaire.
Le dispositif d’aide s’adresse exclusivement aux communes. Elles doivent néanmoins présenter un partenariat avec des associations de protection animales (co-financement et/ou trappage) et un (des ) vétérinaire(s). L’aide consiste en la prise en charge de la part engagée par la commune pour les chats stérilisés en plus de ceux de l’année passée : si la commune a stérilisé 10 chats en 2022 et qu’elle projette 15 stérilisation en 2023, l’aide portera sur la part résiduel de la stérilisation de 5 chats. L’aide est de 100% si la commune était déjà engagée, 80% si elle commence à stériliser. L’aide ne porte que sur la stérilisation.
Pour pouvoir déposer un dossier d’aide, les communes devront :
- Être à jour de leur obligation de fourrière – justificatif à produire
- Augmenter le nombre de chats stérilisés – projection à produire au travers des budgets communaux N et N-1
- Cibler des zones géographiques précises – plan à fournir
- Proposer une gouvernance (élus et techniciens)
- Décrire une organisation territoriale pérenne – justificatifs à fournir
- Mettre en place des actions de communication/information/sensibilisation auprès des habitants
- Disposer d’espaces publics ouverts aux chiens
Pour tout savoir sur le dispositif, vous pouvez accéder aux documents suivants :
- Le rapport sur la condition animale
- Présentation sur le statut du chat libre
- Le dispositif d’aide aux communes de la Métropole
- Le compte-rendu de la réunion de présentation
- Le formulaire de demande d’aide
- Le chien citadin