Nettoyage d’automne au Domaine de Lacroix-Laval !
Peut-être avez-vous constaté, le mois dernier, lors de vos promenades au domaine de Lacroix-Laval, la présence d’engins de chantier à proximité des mares.
Alors voici l’explication : Les équipes du domaine de Lacroix-Laval étaient en train de procéder à leur curage. En effet, une mare est un milieu stagnant dont l’évolution naturelle conduit au comblement par accumulation de matière organique formant une couche de vase. À mesure que la profondeur de l’eau s’amenuise, les végétaux installés sur les rives, comme les grandes hélophytes (massette, roseaux), avancent et colonisent l’ensemble de la mare. Ce phénomène s’appelle l’atterrissement. Afin de conserver une mare à un stade équilibré et un niveau d’eau suffisant, il est donc nécessaire d’intervenir en entretiens légers et réguliers (tous les 4 à 8 ans selon le rythme d’envasement).
Le tractopelle enlève le surplus de matière organique et refait le fond de la mare. Les matières sont déposées en bordure de la mare pour permettre à l’éventuelle faune présente dedans de redescendre dans la mare.
De même, les agents du domaine ont procédé à l’opération dite de « faucardage » sur le bassin de rétention : ils ont coupé les massettes (Typha latifolia) à la débroussailleuse à lame et les ont sorties du bassin, déposées sur le bord avant élimination et recyclage avec les autres déchets verts issus des activités du parc.
Ces travaux d’entretien sont planifiés, en partenariat avec la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) et préconisés en octobre car il y a moins de risques de déranger les amphibiens à cette époque (ils recolonisent en mars/avril pour les pontes). La LPO s’occupe aussi des inventaires d’amphibiens. Ceux de 2018 ont montré que l’espèce protégée du Triton alpestre (Ichthyosaura alpestris) est de nouveau présente sur le domaine, et des grenouilles vertes et agiles ont été observées dans le bassin de rétention.